OHCHR / HAITI GANGS VIOLENCE – FRENCH
21-Mar-2023
00:02:25
La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, Marta Hurtado, a dit, "Nous sommes gravement préoccupés par le fait que l'extrême violence continue d'échapper à tout contrôle en Haïti." HCDH
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STORY: OHCHR / HAITI GANGS VIOLENCE - FRENCH
TRT: 02:25
SOURCE: OHCHR
RESTRICTIONS: PLEASE CREDIT OHCHR ON SCREEN
LANGUAGE: FRENCH / NATS
DATELINE: 21 MARCH 2023 GENEVA, SWITZERLAND
TRT: 02:25
SOURCE: OHCHR
RESTRICTIONS: PLEASE CREDIT OHCHR ON SCREEN
LANGUAGE: FRENCH / NATS
DATELINE: 21 MARCH 2023 GENEVA, SWITZERLAND
SHOTLIST
1. Close up, exterior shot, Palais Wilson
2. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Nous sommes gravement préoccupés par les faits d’extrême violence qui continuent d'échapper à tout contrôle en Haïti. Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et de plus en plus fréquents, car ils tentent d'étendre leur contrôle territorial dans la capitale et dans d'autres régions en prenant de plus en plus pour cible les personnes vivant dans les zones contrôlées par leurs rivaux.”
3. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
4. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Depuis le début de l'année et jusqu'au 15 mars, 531 personnes ont été tuées, 300 blessées et 277 enlevées lors d'incidents liés aux gangs qui ont eu lieu principalement dans la capitale, Port-au-Prince, selon nos informations.”
5. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
6. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“La violence sexuelle est utilisée par les gangs contre les femmes et les filles pour terroriser, soumettre et punir la population. Les membres des gangs utilisent fréquemment la violence sexuelle contre les filles enlevées pour faire pression sur les familles afin qu'elles paient une rançon.”
7. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
8. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Le Haut-Commissaire demande aux autorités haïtiennes de s'attaquer immédiatement à la grave situation en matière de sécurité. La police nationale doit être renforcée afin de pouvoir répondre aux énormes défis auxquels elle est confrontée, dans le respect de ses obligations en matière de droits humains. Les gens doivent pouvoir rentrer chez eux dans des conditions sûres et dignes. Nous appelons la communauté internationale à soutenir cet effort.”
9. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
10. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Nous demandons également à la communauté internationale d'envisager d'urgence le déploiement d'une force d'appui spécialisée dans des conditions conformes aux lois et normes internationales en matière de droits humains, dans le cadre d'un plan d'action complet et précis.”
11. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
2. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Nous sommes gravement préoccupés par les faits d’extrême violence qui continuent d'échapper à tout contrôle en Haïti. Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et de plus en plus fréquents, car ils tentent d'étendre leur contrôle territorial dans la capitale et dans d'autres régions en prenant de plus en plus pour cible les personnes vivant dans les zones contrôlées par leurs rivaux.”
3. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
4. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Depuis le début de l'année et jusqu'au 15 mars, 531 personnes ont été tuées, 300 blessées et 277 enlevées lors d'incidents liés aux gangs qui ont eu lieu principalement dans la capitale, Port-au-Prince, selon nos informations.”
5. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
6. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“La violence sexuelle est utilisée par les gangs contre les femmes et les filles pour terroriser, soumettre et punir la population. Les membres des gangs utilisent fréquemment la violence sexuelle contre les filles enlevées pour faire pression sur les familles afin qu'elles paient une rançon.”
7. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
8. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Le Haut-Commissaire demande aux autorités haïtiennes de s'attaquer immédiatement à la grave situation en matière de sécurité. La police nationale doit être renforcée afin de pouvoir répondre aux énormes défis auxquels elle est confrontée, dans le respect de ses obligations en matière de droits humains. Les gens doivent pouvoir rentrer chez eux dans des conditions sûres et dignes. Nous appelons la communauté internationale à soutenir cet effort.”
9. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
10. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Nous demandons également à la communauté internationale d'envisager d'urgence le déploiement d'une force d'appui spécialisée dans des conditions conformes aux lois et normes internationales en matière de droits humains, dans le cadre d'un plan d'action complet et précis.”
11. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
STORYLINE
La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH), Marta Hurtado, a dit, "Nous sommes gravement préoccupés par le fait que l'extrême violence continue d'échapper à tout contrôle en Haïti."
"Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et fréquents, car ils tentent d'étendre leur contrôle territorial à travers la capitale et d'autres régions en ciblant de plus en plus les personnes vivant dans les zones contrôlées par leurs rivaux", a déclaré la porte-parole.
"Depuis le début de l'année, jusqu'au 15 mars, un total de 531 personnes ont été tuées, 300 blessées et 277 kidnappées dans des incidents liés aux gangs qui ont eu lieu principalement dans la capitale, Port-au-Prince, selon les informations recueillies par le Service des droits de l'homme du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti", a déclaré Marta Hurtado.
Rien qu'au cours des deux premières semaines de mars, les affrontements entre gangs ont fait au moins 208 morts, 164 blessés et 101 personnes enlevées.
La plupart des victimes ont été tuées ou blessées par des tireurs d'élite qui auraient tiré au hasard sur des personnes se trouvant chez elles ou dans la rue.
"La violence sexuelle est utilisée par les gangs contre les femmes et les filles pour terroriser, soumettre et punir la population. Les membres des gangs ont souvent recours à la violence sexuelle contre les filles enlevées pour pousser les familles à payer une rançon", a-t-elle déclaré.
Des élèves et des enseignants ont été touchés par des balles perdues lors d'affrontements entre gangs et les enlèvements de parents et d'élèves à proximité des écoles se sont multipliés, obligeant nombre d'entre elles à fermer leurs portes.
Sans l'environnement protecteur des écoles, de nombreux enfants ont été recrutés de force par des gangs armés.
Les gens fuient pour échapper au danger quotidien. À la mi-mars 2023, au moins 160 000 personnes avaient été déplacées et se trouvaient dans une situation précaire, hébergées par des amis ou des parents et devant partager leurs maigres ressources.
Un quart des personnes déplacées vivent dans des campements de fortune, avec un accès très limité aux services de base tels que l'eau potable et l'assainissement.
L'instabilité chronique et la violence des gangs ont contribué à la flambée des prix et à l'insécurité alimentaire.
La moitié de la population ne mange pas à sa faim et dans certaines zones, comme Cité Soleil, la faim a atteint des niveaux alarmants.
Lors de sa visite en Haïti en février, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a lancé un cri d'alarme à la communauté internationale qui n'a pas encore été suivi d'effet. Ses recommandations sont plus urgentes que jamais.
"Le Haut-Commissaire exhorte les autorités haïtiennes à s'attaquer immédiatement à la grave situation en matière de sécurité. La police nationale doit être renforcée pour pouvoir répondre aux énormes défis auxquels elle est confrontée, dans le respect de ses obligations en matière de droits humains. Les gens doivent pouvoir rentrer chez eux dans des conditions sûres et dignes. Nous appelons la communauté internationale à soutenir cet effort", a-t-elle déclaré.
Les autorités doivent également entreprendre une profonde réforme du système judiciaire et pénitentiaire.
Pour briser le cycle de la violence, de la corruption et de l'impunité, tous les responsables, y compris ceux qui soutiennent et financent les gangs, doivent être poursuivis et jugés conformément à l'État de droit.
Les droits à la vérité, à la justice et aux réparations de toutes les victimes doivent être respectés.
"Nous appelons également la communauté internationale à envisager d'urgence le déploiement d'une force de soutien spécialisée dans des conditions conformes aux lois et normes internationales en matière de droits humains, avec un plan d'action complet et précis", a conclu la porte-parole.
[ENGLISH VERSION]
The spokesperson for the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), Marta Hurtado, said, “We are gravely concerned that extreme violence continues to spiral out of control in Haiti.”
Clashes between gangs are becoming more violent and more frequent, as they try to expand their territorial control throughout the capital and other regions by targeting people living in areas controlled by rivals.
Since the beginning of the year, up to 15 March, a total of 531 people were killed, 300 injured, and 277 kidnapped in gang-related incidents that took place mainly in the capital, Port-au-Prince, according to information gathered by the Human Rights Service of the UN Integrated Office in Haiti.
In the first two weeks of March alone, clashes among gangs left at least 208 killed, 164 injured, and 101 kidnapped.
Most of the victims were killed or injured by snipers who were reportedly randomly shooting at people in their homes or on the streets.
Sexual violence is also used by gangs against women and girls to terrorize, subjugate and punish the population.
Gang members frequently use sexual violence against abducted girls to pressure families to pay a ransom.
Students and teachers have been hit by stray bullets during gang confrontations, and the kidnapping of parents and students in the vicinity of schools has surged, forcing many of them to close.
Without the protective environment of schools, many children have been forcibly recruited by armed gangs.
People are fleeing to escape the daily danger. As of mid-March 2023, at least 160,000 people have been displaced and are in a precarious situation, staying with friends or relatives and having to share meager resources.
A quarter of those displaced lives in makeshift settlements, with very limited access to basic services such as drinking water and sanitation.
Chronic instability and gang violence have contributed to surging prices and food insecurity.
Half of the population does not have enough to eat, and in some areas, such as Cité Soleil, hunger has reached particularly alarming levels.
During his visit to Haiti in February, UN High Commissioner for Human Rights Volker Türk issued a wake-up call to the international community that has yet to be acted upon. His recommendations are more urgent than ever.
The High Commissioner urges the Haitian authorities to immediately address the grave security situation.
The National Police needs to be strengthened to be able to respond to the huge challenges it faces, in a manner consistent with its human rights obligations.
People must be able to return to their homes under safe and dignified conditions. We call on the international community to support these efforts. Authorities must also undertake a profound reform of the judicial and penitentiary system.
To break the cycle of violence, corruption, and impunity, all those responsible, including those providing support and finance to the gangs, must be prosecuted, and tried according to the rule of law.
The rights to truth, justice, and reparations of all victims must be fulfilled.
Hurtado said, “We also call on the international community to urgently consider the deployment of a time-bound specialized support force under conditions that conform to international human rights laws and norms, with a comprehensive and precise action plan.”
"Les affrontements entre gangs sont de plus en plus violents et fréquents, car ils tentent d'étendre leur contrôle territorial à travers la capitale et d'autres régions en ciblant de plus en plus les personnes vivant dans les zones contrôlées par leurs rivaux", a déclaré la porte-parole.
"Depuis le début de l'année, jusqu'au 15 mars, un total de 531 personnes ont été tuées, 300 blessées et 277 kidnappées dans des incidents liés aux gangs qui ont eu lieu principalement dans la capitale, Port-au-Prince, selon les informations recueillies par le Service des droits de l'homme du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti", a déclaré Marta Hurtado.
Rien qu'au cours des deux premières semaines de mars, les affrontements entre gangs ont fait au moins 208 morts, 164 blessés et 101 personnes enlevées.
La plupart des victimes ont été tuées ou blessées par des tireurs d'élite qui auraient tiré au hasard sur des personnes se trouvant chez elles ou dans la rue.
"La violence sexuelle est utilisée par les gangs contre les femmes et les filles pour terroriser, soumettre et punir la population. Les membres des gangs ont souvent recours à la violence sexuelle contre les filles enlevées pour pousser les familles à payer une rançon", a-t-elle déclaré.
Des élèves et des enseignants ont été touchés par des balles perdues lors d'affrontements entre gangs et les enlèvements de parents et d'élèves à proximité des écoles se sont multipliés, obligeant nombre d'entre elles à fermer leurs portes.
Sans l'environnement protecteur des écoles, de nombreux enfants ont été recrutés de force par des gangs armés.
Les gens fuient pour échapper au danger quotidien. À la mi-mars 2023, au moins 160 000 personnes avaient été déplacées et se trouvaient dans une situation précaire, hébergées par des amis ou des parents et devant partager leurs maigres ressources.
Un quart des personnes déplacées vivent dans des campements de fortune, avec un accès très limité aux services de base tels que l'eau potable et l'assainissement.
L'instabilité chronique et la violence des gangs ont contribué à la flambée des prix et à l'insécurité alimentaire.
La moitié de la population ne mange pas à sa faim et dans certaines zones, comme Cité Soleil, la faim a atteint des niveaux alarmants.
Lors de sa visite en Haïti en février, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a lancé un cri d'alarme à la communauté internationale qui n'a pas encore été suivi d'effet. Ses recommandations sont plus urgentes que jamais.
"Le Haut-Commissaire exhorte les autorités haïtiennes à s'attaquer immédiatement à la grave situation en matière de sécurité. La police nationale doit être renforcée pour pouvoir répondre aux énormes défis auxquels elle est confrontée, dans le respect de ses obligations en matière de droits humains. Les gens doivent pouvoir rentrer chez eux dans des conditions sûres et dignes. Nous appelons la communauté internationale à soutenir cet effort", a-t-elle déclaré.
Les autorités doivent également entreprendre une profonde réforme du système judiciaire et pénitentiaire.
Pour briser le cycle de la violence, de la corruption et de l'impunité, tous les responsables, y compris ceux qui soutiennent et financent les gangs, doivent être poursuivis et jugés conformément à l'État de droit.
Les droits à la vérité, à la justice et aux réparations de toutes les victimes doivent être respectés.
"Nous appelons également la communauté internationale à envisager d'urgence le déploiement d'une force de soutien spécialisée dans des conditions conformes aux lois et normes internationales en matière de droits humains, avec un plan d'action complet et précis", a conclu la porte-parole.
[ENGLISH VERSION]
The spokesperson for the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), Marta Hurtado, said, “We are gravely concerned that extreme violence continues to spiral out of control in Haiti.”
Clashes between gangs are becoming more violent and more frequent, as they try to expand their territorial control throughout the capital and other regions by targeting people living in areas controlled by rivals.
Since the beginning of the year, up to 15 March, a total of 531 people were killed, 300 injured, and 277 kidnapped in gang-related incidents that took place mainly in the capital, Port-au-Prince, according to information gathered by the Human Rights Service of the UN Integrated Office in Haiti.
In the first two weeks of March alone, clashes among gangs left at least 208 killed, 164 injured, and 101 kidnapped.
Most of the victims were killed or injured by snipers who were reportedly randomly shooting at people in their homes or on the streets.
Sexual violence is also used by gangs against women and girls to terrorize, subjugate and punish the population.
Gang members frequently use sexual violence against abducted girls to pressure families to pay a ransom.
Students and teachers have been hit by stray bullets during gang confrontations, and the kidnapping of parents and students in the vicinity of schools has surged, forcing many of them to close.
Without the protective environment of schools, many children have been forcibly recruited by armed gangs.
People are fleeing to escape the daily danger. As of mid-March 2023, at least 160,000 people have been displaced and are in a precarious situation, staying with friends or relatives and having to share meager resources.
A quarter of those displaced lives in makeshift settlements, with very limited access to basic services such as drinking water and sanitation.
Chronic instability and gang violence have contributed to surging prices and food insecurity.
Half of the population does not have enough to eat, and in some areas, such as Cité Soleil, hunger has reached particularly alarming levels.
During his visit to Haiti in February, UN High Commissioner for Human Rights Volker Türk issued a wake-up call to the international community that has yet to be acted upon. His recommendations are more urgent than ever.
The High Commissioner urges the Haitian authorities to immediately address the grave security situation.
The National Police needs to be strengthened to be able to respond to the huge challenges it faces, in a manner consistent with its human rights obligations.
People must be able to return to their homes under safe and dignified conditions. We call on the international community to support these efforts. Authorities must also undertake a profound reform of the judicial and penitentiary system.
To break the cycle of violence, corruption, and impunity, all those responsible, including those providing support and finance to the gangs, must be prosecuted, and tried according to the rule of law.
The rights to truth, justice, and reparations of all victims must be fulfilled.
Hurtado said, “We also call on the international community to urgently consider the deployment of a time-bound specialized support force under conditions that conform to international human rights laws and norms, with a comprehensive and precise action plan.”
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