OHCHR / FREEDOM OF EXPRESSION TUNISIA – FRENCH
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Original
23-Jun-2023
00:02:20
La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, Marta Hurtado, a exprimé sa profonde préoccupation face aux restrictions croissantes du droit à la liberté d'expression et à la liberté de la presse en Tunisie, notant qu'une législation vague est utilisée pour criminaliser le journalisme indépendant et étouffer les critiques à l'égard des autorités. HCDH
Available Language: French
Type
Language
Format
Acquire
Description
STORY: OHCHR / FREEDOM OF EXPRESSION TUNISIA – FRENCH
TRT: 02:20
SOURCE: OHCHR
RESTRICTIONS: PLEASE CREDIT OHCHR ON SCREEN
LANGUAGE: FRENCH / NATS
DATELINE: 23 JUNE 2023 GENEVA, SWITZERLAND
SHOTLIST:
1. Close up, OHCHR sign, Palais Wilson
2. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
Nous sommes profondément préoccupés par les restrictions croissantes à la liberté d'expression en Tunisie. Une législation vague est utilisée pour criminaliser le journalisme indépendant et étouffer les critiques à l'égard des autorités. Il est troublant de voir la Tunisie, un pays autrefois porteur de tant d'espoir, régresser et perdre ses acquis de la dernière décennie en matière de droits humains.
3. Med shot, Palais Wilson
4. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“La répression qui s'est abattue au début de l'année sur les juges, les personnalités politiques, les dirigeants syndicaux, les personnalités d'affaires et les acteurs de la société civile s'est maintenant étendue aux journalistes indépendants. Nous demandons instamment à la Tunisie de changer de cap. Au cours des trois derniers mois, les autorités tunisiennes ont eu recours à cinq reprises à une législation formulée en termes vagues pour interroger, arrêter et condamner six journalistes.”
5. Wide shot, Palais Wilson
6. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Depuis juillet 2021, nous avons recensé 21 cas de violations présumées des droits humains à l'encontre de journalistes, y compris des poursuites devant des tribunaux civils et militaires. Le 15 juin, le Bureau du Parlement a décidé d'interdire aux journalistes de couvrir les réunions des commissions parlementaires. Le 17 juin, un juge a interdit aux médias de couvrir deux affaires de "conspiration contre la sécurité de l'État" dans lesquelles des dizaines de personnes ont été poursuivies et détenues depuis mi-février. Ces décisions portent atteinte au principe de transparence dans les affaires publiques.”
7. Wide shot, Palais Wilson
8. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Les citoyens ont le droit d'être informés. Réduire au silence les voix des journalistes, dans un effort concerté, sape le rôle crucial des médias indépendants, avec un effet corrosif sur la société dans son ensemble. Nous appelons les autorités tunisiennes à respecter les normes de procédure et d'équité dans toutes les procédures judiciaires, à cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires, et à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement.”
9. Wide shot, Palais Wilson
STORYLINE:
La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH), Marta Hurtado, a exprimé sa profonde préoccupation face aux restrictions croissantes du droit à la liberté d'expression et à la liberté de la presse en Tunisie, notant qu'une législation vague est utilisée pour criminaliser le journalisme indépendant et étouffer les critiques à l'égard des autorités.
Hurtado, a dit, “Il est troublant de voir la Tunisie, un pays autrefois porteur de tant d'espoir, régresser et perdre ses acquis de la dernière décennie en matière de droits humains.”
Ella a aussi dit, “La répression qui s'est abattue au début de l'année sur les juges, les personnalités politiques, les dirigeants syndicaux, les personnalités d'affaires et les acteurs de la société civile s'est maintenant étendue aux journalistes indépendants.”
Ella a ajouté, “Nous demandons instamment à la Tunisie de changer de cap.”
Au cours des trois derniers mois, les autorités tunisiennes ont eu recours à cinq reprises à une législation formulée en termes vagues pour interroger, arrêter et condamner six journalistes.
Depuis juillet 2021, nous avons recensé 21 cas de violations présumées des droits humains à l'encontre de journalistes, y compris des poursuites devant des tribunaux civils et militaires.
Le 15 juin, le Bureau du Parlement a décidé d'interdire aux journalistes de couvrir les réunions des commissions parlementaires.
Le 17 juin, un juge a interdit aux médias de couvrir deux affaires de "conspiration contre la sécurité de l'État" dans lesquelles des dizaines de personnes ont été poursuivies et détenues depuis mi-février.
Hurtado a dit, “Ces décisions portent atteinte au principe de transparence dans les affaires publiques. Les citoyens ont le droit d'être informés. Réduire au silence les voix des journalistes, dans un effort concerté, sape le rôle crucial des médias indépendants, avec un effet corrosif sur la société dans son ensemble.
Le HCDH appelle les autorités tunisiennes à respecter les normes de procédure et d'équité dans toutes les procédures judiciaires, à cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires, et à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement.
[ENGLISH VERSION]
The spokesperson for the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), Marta Hurtado, expressed deep concern at the increasing restrictions on the right to freedom of expression and press freedom in Tunisia, noting that vague legislation is being used to criminalize independent journalism and stifle criticism of the authorities.
“It is troubling to see Tunisia, a country that once held so much hope, regressing and losing the human rights gains of the last decade,” she said.
“The crackdown earlier this year against judges, politicians, labour leaders, businesspeople and civil society actors has now spread to target independent journalists, who are increasingly being harassed and stopped from doing their work,” she said.
She added, “I urge Tunisia to change course.”
Over the last three months, the Tunisian authorities have, on five occasions, used vaguely worded legislation to question, arrest and convict six journalists.
Since July 2021, the UN Human Rights Office in Tunisia has documented 21 cases of alleged human rights violations against journalists, including prosecutions before civilian and military courts.
On 15 June, the Parliament Bureau decided to ban journalists from covering the parliamentary committee meetings.
On 17 June, a judge banned media from covering two cases of alleged “conspiracy against State security affairs” in which dozens of people have been prosecuted and detained since mid-February.
“These decisions undermine the principle of transparency in public affairs. People have the right to be informed, and to do so, journalists must be able to do their job without any undue restriction,” Hurtado said.
“Silencing the voices of journalists, in a concerted effort, undermines the crucial role of independent media, with a corrosive effect on society as a whole,” she said.
OHCHR calls on the Tunisian authorities to respect due process and fair trial standards in all judicial proceedings, cease trying civilians before military courts, and release all those arbitrarily detained, including any person detained for exercising their right to seek, receive and impart information.
TRT: 02:20
SOURCE: OHCHR
RESTRICTIONS: PLEASE CREDIT OHCHR ON SCREEN
LANGUAGE: FRENCH / NATS
DATELINE: 23 JUNE 2023 GENEVA, SWITZERLAND
SHOTLIST:
1. Close up, OHCHR sign, Palais Wilson
2. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
Nous sommes profondément préoccupés par les restrictions croissantes à la liberté d'expression en Tunisie. Une législation vague est utilisée pour criminaliser le journalisme indépendant et étouffer les critiques à l'égard des autorités. Il est troublant de voir la Tunisie, un pays autrefois porteur de tant d'espoir, régresser et perdre ses acquis de la dernière décennie en matière de droits humains.
3. Med shot, Palais Wilson
4. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“La répression qui s'est abattue au début de l'année sur les juges, les personnalités politiques, les dirigeants syndicaux, les personnalités d'affaires et les acteurs de la société civile s'est maintenant étendue aux journalistes indépendants. Nous demandons instamment à la Tunisie de changer de cap. Au cours des trois derniers mois, les autorités tunisiennes ont eu recours à cinq reprises à une législation formulée en termes vagues pour interroger, arrêter et condamner six journalistes.”
5. Wide shot, Palais Wilson
6. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Depuis juillet 2021, nous avons recensé 21 cas de violations présumées des droits humains à l'encontre de journalistes, y compris des poursuites devant des tribunaux civils et militaires. Le 15 juin, le Bureau du Parlement a décidé d'interdire aux journalistes de couvrir les réunions des commissions parlementaires. Le 17 juin, un juge a interdit aux médias de couvrir deux affaires de "conspiration contre la sécurité de l'État" dans lesquelles des dizaines de personnes ont été poursuivies et détenues depuis mi-février. Ces décisions portent atteinte au principe de transparence dans les affaires publiques.”
7. Wide shot, Palais Wilson
8. SOUNDBITE (French) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Les citoyens ont le droit d'être informés. Réduire au silence les voix des journalistes, dans un effort concerté, sape le rôle crucial des médias indépendants, avec un effet corrosif sur la société dans son ensemble. Nous appelons les autorités tunisiennes à respecter les normes de procédure et d'équité dans toutes les procédures judiciaires, à cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires, et à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement.”
9. Wide shot, Palais Wilson
STORYLINE:
La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH), Marta Hurtado, a exprimé sa profonde préoccupation face aux restrictions croissantes du droit à la liberté d'expression et à la liberté de la presse en Tunisie, notant qu'une législation vague est utilisée pour criminaliser le journalisme indépendant et étouffer les critiques à l'égard des autorités.
Hurtado, a dit, “Il est troublant de voir la Tunisie, un pays autrefois porteur de tant d'espoir, régresser et perdre ses acquis de la dernière décennie en matière de droits humains.”
Ella a aussi dit, “La répression qui s'est abattue au début de l'année sur les juges, les personnalités politiques, les dirigeants syndicaux, les personnalités d'affaires et les acteurs de la société civile s'est maintenant étendue aux journalistes indépendants.”
Ella a ajouté, “Nous demandons instamment à la Tunisie de changer de cap.”
Au cours des trois derniers mois, les autorités tunisiennes ont eu recours à cinq reprises à une législation formulée en termes vagues pour interroger, arrêter et condamner six journalistes.
Depuis juillet 2021, nous avons recensé 21 cas de violations présumées des droits humains à l'encontre de journalistes, y compris des poursuites devant des tribunaux civils et militaires.
Le 15 juin, le Bureau du Parlement a décidé d'interdire aux journalistes de couvrir les réunions des commissions parlementaires.
Le 17 juin, un juge a interdit aux médias de couvrir deux affaires de "conspiration contre la sécurité de l'État" dans lesquelles des dizaines de personnes ont été poursuivies et détenues depuis mi-février.
Hurtado a dit, “Ces décisions portent atteinte au principe de transparence dans les affaires publiques. Les citoyens ont le droit d'être informés. Réduire au silence les voix des journalistes, dans un effort concerté, sape le rôle crucial des médias indépendants, avec un effet corrosif sur la société dans son ensemble.
Le HCDH appelle les autorités tunisiennes à respecter les normes de procédure et d'équité dans toutes les procédures judiciaires, à cesser de juger des civils devant des tribunaux militaires, et à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement.
[ENGLISH VERSION]
The spokesperson for the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), Marta Hurtado, expressed deep concern at the increasing restrictions on the right to freedom of expression and press freedom in Tunisia, noting that vague legislation is being used to criminalize independent journalism and stifle criticism of the authorities.
“It is troubling to see Tunisia, a country that once held so much hope, regressing and losing the human rights gains of the last decade,” she said.
“The crackdown earlier this year against judges, politicians, labour leaders, businesspeople and civil society actors has now spread to target independent journalists, who are increasingly being harassed and stopped from doing their work,” she said.
She added, “I urge Tunisia to change course.”
Over the last three months, the Tunisian authorities have, on five occasions, used vaguely worded legislation to question, arrest and convict six journalists.
Since July 2021, the UN Human Rights Office in Tunisia has documented 21 cases of alleged human rights violations against journalists, including prosecutions before civilian and military courts.
On 15 June, the Parliament Bureau decided to ban journalists from covering the parliamentary committee meetings.
On 17 June, a judge banned media from covering two cases of alleged “conspiracy against State security affairs” in which dozens of people have been prosecuted and detained since mid-February.
“These decisions undermine the principle of transparency in public affairs. People have the right to be informed, and to do so, journalists must be able to do their job without any undue restriction,” Hurtado said.
“Silencing the voices of journalists, in a concerted effort, undermines the crucial role of independent media, with a corrosive effect on society as a whole,” she said.
OHCHR calls on the Tunisian authorities to respect due process and fair trial standards in all judicial proceedings, cease trying civilians before military courts, and release all those arbitrarily detained, including any person detained for exercising their right to seek, receive and impart information.
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Category
Topical Subjects
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Creator
OHCHR
Alternate Title
unifeed230623b
Asset ID
3062946